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Le forcing en thérapie

Dernière mise à jour : 24 févr.


Cela consiste à forcer une prise de conscience, un changement de croyance ou une libération émotionnelle. Ce forcing peut venir du thérapeute lui-même (chose qui peut malheureusement arriver) ou de la part de la personne qui consulte. Souvent, le désir sur le plan du mental de vouloir créer un changement à tout prix, même partant d'une bonne intention, peut troubler l'axe de travail prioritaire à réaliser. Récemment, j'ai reçu une jeune femme en séance, qui m'a fait part de ses expériences thérapeutiques préalables. Un partage m'a particulièrement touchée: un thérapeute, dès la 1ere séance, a tenté de la persuader qu'elle serait déjà guérie. Cette femme a senti une non-résonance. Sa volonté de guérison était là, mais au vu de son histoire, seul un miracle ferait tout régler en une seule séance. Résultat: confiance rompue = travail thérapeutique inefficace. Dans le cas inverse, il se peut également que la personne qui consulte soit focalisée sur une problématique bien précise (la pointe de l'iceberg) sans vouloir passer par la case de reconnexion du corps et de l'esprit. Forcer une libération avant que les fondations soient sécures, peut retarder de manière considérable le travail en accentuant ou en réveillant des doutes en vos capacités. Reprendre contact avec son corps, avec ses ressentis, son intuition, ses émotions...permets à la personne d'avoir une boussole interne pour sa propre guérison. Respecter ainsi son timing et mettre en lumière ses propres résistances. En séance, il est important que le cadre de confiance s'installe naturellement pour ainsi favoriser la capacité à ressentir et accueillir.


Andrea Amorim



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